Tamara Mantegazza

Avant d’opter pour la psychologie, j’ai temporairement hésité avec le domaine de la traduction/interprétation et avec celui de l’archéologie….dans tous les cas, la recherche, la curiosité et le besoin d’établir un lien avec autrui étaient clairement enracinés en moi ! J’ai choisi la psychologie avec le désir de comprendre le fonctionnement humain et, comme tout novice, de sauver l’humanité… Les études en psychologie m’ont permis de déterminer assez rapidement que je ne sauverai personne si je ne m’intéressais pas, aussi, à mon propre fonctionnement, ce que j’ai fait, de manière répétée et dans différentes orientations thérapeutiques (psychanalytique, systémique, cognitivo-comportementale).

Formée à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education de Genève, j’ai la chance de réaliser en parallèle de mon diplôme d’études supérieures en psychologie clinique, un assistanat de cinq années à « l’Atelier de l’Enfance » auprès des Professeurs Bullinger & Millan. Un monde nouveau s’ouvre à moi, à travers les bilans sensorimoteurs auxquels je suis formée et que je pratique : la rencontre avec l’autre. L’autre différent, empêché, particulier, handicapé. A travers les rencontres avec ces enfants en situation de handicap et de leurs familles, je m’ouvre à l’accueil, à la rencontre, à l’observation clinique.

A la fin de mes études de spécialisation, ayant besoin de rester en contact avec le terrain, j’ai la belle opportunité d’entrer dans un service proposant des soutiens pédago-thérapeutiques à domicile à de jeunes enfants en difficulté et à leurs familles. Commence alors un parcours, que je poursuis encore actuellement, qui assied ma pratique auprès des jeunes enfants à besoins éducatifs particuliers tout comme auprès de leurs parents à travers un soutien à la parentalité.

Curieuse et enthousiaste de  nature, j’explore aussi pendant ces dernières années d’autres branches, comme le coaching de vie ou les approches basées sur la pleine conscience par exemple, qui me permettent dans un premier cas de cibler sur les ressources et l’action (comment faire) et dans le second sur l’accueil de ce qui est simplement déjà là (accueillir, repérer en soi).